Le 97, tiers-lieu physique, est repris administrativement par le fonds de dotation (Alusage) qui assurera son financement. Pour en savoir plus sur le fonctinnement des tiers-lieux : https://movilab.org/wiki/Accueil Pourquoi créer une société coopérative, quels besoins / quels objectifs ? Ce sont les besoins entendus au 97, exprimés par les Odooers (numérique), les travailleurs sociaux et les commerçants du quartier Battant. Besoins et interrogations des personnes présentes à la réunion quant à la future coopérative : Christine : - J'ai besoin d'outils numériques, de compta, de liens avec des écoles et d'être au contact d'autres mondes que l'agricole. Gabriel : - Je souhaite exercer mon métier en ayant une ouverture avec d'autres métiers, d'autres millieux qui ne sont pas du domaine du privé. Me/Nico ? La coop m'a apporté une ouverture d'esprit qui m'a permis de rencontrer/cotoyer des publics qui viennent d'horizons différents. - permet individuellement de grandir avec une vision du monde, une ouverture d'esprit et d'élargir les horizons ; - permet de faire vivre une intelligence collective venant répondre aux défis, problématiques rencontrés personnellement ou collectivement ; - permet la mutualisation des compétences, des outils, des lieux. Armand : - J'aime l'idée que mon travail soit connecté à une atmosphère sociale, qu'il ne serve pas qu'à moi. Quand je développe avec les personnes de la coop, mes compétences sont à la disposition des gens. C'est quelques chose qui me pousse dans ce projet de mutualisation. - La proximité est un nœud : finalement, la proximité est-elle un but ou un moyen ? Personnellement, je ne veux pas que ce soit un but, mais un moyen. - Une question : JB part à Toulouse, il ne sera donc plus présent physiquement mais va rester un jour par semaine avec la coop. Est-ce envisageable de faire partie de la coop en participant en visio uniquement ? - Une coop permet de favoriser le développement des choses. - Le tout-venant me convient, car j'ai besoin de me confronter, et le cadre filtrera les nouveaux arrivants dans la coop. Christine : - J'ai besoin d'avoir des poissons migrateurs afin de donner une bulle d'oxygène au sein du de la proximité, comme moyen de répondre à un intérêt collectif. Gabriel : - La raideur n'a rien de bon et en même temps, il en faut. - Ça m'embête de forcer à faire venir les gens s'il sont loin. Marie : - Être coopératrice fait écho à mon besoin de construire des projets avec des gens dans une atmosphère de travail bienveillante, et de développer une intelligence collective pour répondre à des problèmes de société. - Pour moi, être coopératrice, c'est avoir conscience des responsabilités, notamment de viabilité financière, et être prête à prendre les décisions nécessaires au bon fonctionnement de la structure. J'ai besoin que les autres coopérateurs aient cette conscience des responsabilités qui incombent à ceux et celles qui décident de créer une entreprise, quel que soit son statut. - Quand on s'éloigne d'un endroit, forcément l'engagement n'est pas le même parce qu'on n'est plus en lien avec les gens au quotidien. Pour résumer : besoins et objectifs des participants - Accès à des outils et compétences de compta, gestion, numérique, avec un public diversifié ; - Exercer son activité en étant entouré de différents secteurs et personnalités ; - La proximité doit être un moyen mais pas le but de la coop ; - Mutualisation des outils et compétences ; - Pas de condition d'admission précise dans la coop car le filtre des nouveaux arrivants se fera grâce au fonctionnement et à l'engagement nécessaires et spécifiques à ce type de structure ; - Responsabilité des parties prenantes de la coop (conscience de la nécessité du financement de la coopérative par exemple). Autres aspects abordés : La coop permet d'avoir un SIRET, de réinjecter des revenus dans le commun, une pluridisciplinarité et de faire émerger un catalogue de projets grâce à la proximité, à la possibilité de rencontrer les gens "en vrai". Même s'il est vrai que le tiers-lieu suffit pour rencontrer des gens de différents horizons en face à face. La coop est un moyen, il n'y a pas d'obligation de créer une coop de proximité spécifiquement. On peut s'orienter sur une SCIC (société coopérative d'intérêt collectif) ou une SCOP (société coopérative et participative). Définition SCIC : https://bpifrance-creation.fr/encyclopedie/structures-juridiques/entreprendre-less/scic-societe-cooperative-dinteret-collectif Définition SCOP : https://bpifrance-creation.fr/encyclopedie/structures-juridiques/entreprendre-less/scop-societe-cooperative-participative Quoi qu'il en soit, chacune doit avoir une forme légale de SA, SAS ou SARL. Pourquoi faire coïncider administrativement les différents projets en coop ? La coop mutualise tout et permet d’avoir des avantages d’entreprise (mutuelle, tickets resto) qu'un entrepreneur travaillant seul ne peut pas avoir. Il est possible d'affecter des revenus aux projets de la coop. En tant qu'entrepeneur, lorsqu'on convertit ses revenus en salaire, cela crée une perte d’argent à cause des charges (sociales, etc.). De plus, le capital social de la coop peut servir à faire des prêts. Prochaines étapes : - Déterminer la date de la prochaine rencontre pour la création de la coop ; - Trouver des statuts de coop pour l'exemple ; - Tenter de répondre à la question : en quoi consiste la gestion d'une SCIC ?
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